Si la médiation familiale et la défense de l’environnement se sont développées dans une dynamique parallèle dans les années 1970, c’est certainement parce-que les changements familiaux, les mouvements sociaux et politiques, mais aussi les menaces environnementales ont interrogé travailleurs sociaux, chercheurs de divers horizons, militants…
Mais si nous y regardons de plus près, il existe bel et bien des similitudes entre la médiation familiale et ce que l’on nomme le développement durable. Développement durable qui s’inscrit dans le cadre de l’écologie. Et c’est d’ores et déjà là que nous commencerons à faire un lien. Car écologie familiale, écologie tout court ! Dans les deux cas, ,nous parlons bien de systèmes vivants.
Quelle est la définition de l’écologie ?
L’écologie, au sens premier du terme, est la science dont l’objet est l’étude des interactions entre les êtres vivants et leur environnement et entre eux au sein de cet environnement. C’est donc la relation qu’entretient un être vivant avec les autres êtres vivants et son environnement. Un concept assez facilement transposable au système familial avec lequel travaille le médiateur familial. Effectivement, nous pourrions dire que c’est un écosystème familial que reçoit le médiateur familial en séance de médiation. Un écosystème en crise. Tout comme l’écologie traite d’un écosystème en crise.
Continuons donc la mise en parallèle…
La crise écologique et ses dangers :
Aujourd’hui, et depuis quelques décennies déjà, les scientifiques alertent régulièrement sur le développement d’une crise écologique à l’échelle de la planète. L’objectif de la pensée écologique est de ralentir cette crise, de mettre en place des mécanismes forts pour protéger l’écosystème et tenter de la stopper. Cette crise écologique est la conséquence des pollutions et déséquilibres générés par les activités humaines.
Nous pouvons émettre l’idée que les équilibres familiaux peuvent être menacés, bousculés, mis en danger par des phénomènes comparables. Un changement plus ou moins radical (la séparation, le décès d’un parent âgé, par exemple), des évènements internes ou externes qui les mettent sous tension, une communication délétère.
Des phénomènes se conjuguent et mettent en danger la stabilité des écosystèmes mondiaux, et donc notre capacité à vivre dans ces écosystèmes. Tout comme les évènements conduisent à des conflits familiaux qui peuvent rendre le quotidien et les relations de plus en plus difficiles à vivre, provoquant une véritable instabilité pour les personnes que les médiateurs reçoivent en médiation.
Protéger l’environnement et la nature permet de limiter les dégâts de la crise écologique et donc par extension de mieux protéger nos sociétés. C’est dans ce contexte que vient s’inscrire le développement durable. En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l’égide des Nations unies, officialise la notion de « développement durable ».
Pour mettre en lien la médiation avec le développement durable, nous pouvons y voir la recherche de solutions pérennes qui prennent en compte les besoins de chacun.e dans une situation de crise parentale ou familiale. Ce qui est aussi le cas du développement durable qui se pense de la manière suivante: Traditionnellement, les enjeux du développement durable sont répartis en trois catégories (conformément à la définition du développement durable, élaborée en 1987 dans le Rapport Bruntland).
Il y a :
- Social : assurer l’équité grâce à un développement harmonieux de la société humaine.
- Économique : réduire l’extrême pauvreté grâce à une économie prospère et responsable.
- Environnemental : préserver l’environnement en développant des activités respectant la capacité de renouvellement des ressources naturelles.
On dit alors qu’un développement durable est une manière de vivre qui nous permette de concilier à la fois des objectifs de performance économique, des ambitions de protection et de préservation de l’environnement et un développement social commun positif. Si la performance économique, aspect fondamentale dans la notion de développement durable, n’est pas en lien avec la médiation familiale, les deux autres points nous y ramènent de manière très prégnante.
Car il s’agit bien de ce qui propose le dispositif de médiation. Un cadre pour développer une communication plus sereine, plus claire et une relation plus satisfaisante. Un espace pour trouver des solutions communes pour envisager un futur plus lisible et plus fluide.
Enfin la notion de développement durable intègre également une idée qui semble inhérente à la majorité des médiations familiales, notamment dans le cadre des médiations de parents séparés : Répondre aux besoins actuels sans compromettre ceux des générations futures.
En effet, le rapport Brundtland, en 1987, désigne un mode de développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
Lorsque le médiateur reçoit des parents en médiation familiale, la résolution des conflits aura de fait des effets bénéfiques sur le.s enfant.s qui ne seront plus soumis à des tensions, des conflits de loyautés et autres sujets pouvant nuire à leur développement.
L’un des objectifs du développement durable est donc d’équilibrer ces 3 aspects pour créer un cercle vertueux assurant l’épanouissement de tous en garantissant le futur des générations à venir. Le mode de développement ainsi imaginé est soutenable en matière environnementale, efficace du point de vue économique et équitable sur le plan social.
Les parents séparés peuvent venir construire en médiation un écosystème plus satisfaisant au sein de la famille, un milieu équilibré et fluide et, même si la question ne concerne pas la performance économique, la médiation peut tout de même travailler à l’équilibre financier de chacun.e.
Avec neutralité et impartialité les médiateurs accompagneront alors les personnes dans un processus de rééquilibrage de ces écosystèmes fragilisés par la crise qu’elles traversent.
Vous vous posez une ou des questions sur votre conflit familiale, contactez Ceraf Médiation au 01 42 63 05 00 pour un entretien gratuit pour plus d’information.
Publié le : 19 avril 2023
LA MÉDIATION FAMILIALE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE : DES POINTS COMMUNS ?
Si la médiation familiale et la défense de l’environnement se sont développées dans une dynamique parallèle dans les années 1970, c’est certainement parce-que les changements familiaux, les mouvements sociaux et politiques, mais aussi les menaces environnementales ont interrogé travailleurs sociaux, chercheurs de divers horizons, militants…
Mais si nous y regardons de plus près, il existe bel et bien des similitudes entre la médiation familiale et ce que l’on nomme le développement durable. Développement durable qui s’inscrit dans le cadre de l’écologie. Et c’est d’ores et déjà là que nous commencerons à faire un lien. Car écologie familiale, écologie tout court ! Dans les deux cas, ,nous parlons bien de systèmes vivants.
Quelle est la définition de l’écologie ?
L’écologie, au sens premier du terme, est la science dont l’objet est l’étude des interactions entre les êtres vivants et leur environnement et entre eux au sein de cet environnement. C’est donc la relation qu’entretient un être vivant avec les autres êtres vivants et son environnement. Un concept assez facilement transposable au système familial avec lequel travaille le médiateur familial. Effectivement, nous pourrions dire que c’est un écosystème familial que reçoit le médiateur familial en séance de médiation. Un écosystème en crise. Tout comme l’écologie traite d’un écosystème en crise.
Continuons donc la mise en parallèle…
La crise écologique et ses dangers :
Aujourd’hui, et depuis quelques décennies déjà, les scientifiques alertent régulièrement sur le développement d’une crise écologique à l’échelle de la planète. L’objectif de la pensée écologique est de ralentir cette crise, de mettre en place des mécanismes forts pour protéger l’écosystème et tenter de la stopper. Cette crise écologique est la conséquence des pollutions et déséquilibres générés par les activités humaines.
Nous pouvons émettre l’idée que les équilibres familiaux peuvent être menacés, bousculés, mis en danger par des phénomènes comparables. Un changement plus ou moins radical (la séparation, le décès d’un parent âgé, par exemple), des évènements internes ou externes qui les mettent sous tension, une communication délétère.
Des phénomènes se conjuguent et mettent en danger la stabilité des écosystèmes mondiaux, et donc notre capacité à vivre dans ces écosystèmes. Tout comme les évènements conduisent à des conflits familiaux qui peuvent rendre le quotidien et les relations de plus en plus difficiles à vivre, provoquant une véritable instabilité pour les personnes que les médiateurs reçoivent en médiation.
Protéger l’environnement et la nature permet de limiter les dégâts de la crise écologique et donc par extension de mieux protéger nos sociétés. C’est dans ce contexte que vient s’inscrire le développement durable. En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l’égide des Nations unies, officialise la notion de « développement durable ».
Pour mettre en lien la médiation avec le développement durable, nous pouvons y voir la recherche de solutions pérennes qui prennent en compte les besoins de chacun.e dans une situation de crise parentale ou familiale. Ce qui est aussi le cas du développement durable qui se pense de la manière suivante: Traditionnellement, les enjeux du développement durable sont répartis en trois catégories (conformément à la définition du développement durable, élaborée en 1987 dans le Rapport Bruntland).
Il y a :
On dit alors qu’un développement durable est une manière de vivre qui nous permette de concilier à la fois des objectifs de performance économique, des ambitions de protection et de préservation de l’environnement et un développement social commun positif. Si la performance économique, aspect fondamentale dans la notion de développement durable, n’est pas en lien avec la médiation familiale, les deux autres points nous y ramènent de manière très prégnante.
Car il s’agit bien de ce qui propose le dispositif de médiation. Un cadre pour développer une communication plus sereine, plus claire et une relation plus satisfaisante. Un espace pour trouver des solutions communes pour envisager un futur plus lisible et plus fluide.
Enfin la notion de développement durable intègre également une idée qui semble inhérente à la majorité des médiations familiales, notamment dans le cadre des médiations de parents séparés : Répondre aux besoins actuels sans compromettre ceux des générations futures.
En effet, le rapport Brundtland, en 1987, désigne un mode de développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
Lorsque le médiateur reçoit des parents en médiation familiale, la résolution des conflits aura de fait des effets bénéfiques sur le.s enfant.s qui ne seront plus soumis à des tensions, des conflits de loyautés et autres sujets pouvant nuire à leur développement.
L’un des objectifs du développement durable est donc d’équilibrer ces 3 aspects pour créer un cercle vertueux assurant l’épanouissement de tous en garantissant le futur des générations à venir. Le mode de développement ainsi imaginé est soutenable en matière environnementale, efficace du point de vue économique et équitable sur le plan social.
Les parents séparés peuvent venir construire en médiation un écosystème plus satisfaisant au sein de la famille, un milieu équilibré et fluide et, même si la question ne concerne pas la performance économique, la médiation peut tout de même travailler à l’équilibre financier de chacun.e.
Avec neutralité et impartialité les médiateurs accompagneront alors les personnes dans un processus de rééquilibrage de ces écosystèmes fragilisés par la crise qu’elles traversent.
Vous vous posez une ou des questions sur votre conflit familiale, contactez Ceraf Médiation au 01 42 63 05 00 pour un entretien gratuit pour plus d’information.
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